Le ministre des Sports Jean-François Lamour a été élu au poste de vice-président de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) pour l'année 2007. L'élection s'est déroulée lundi à Montréal mais, en l'absence d'adversaires, le ministre français était quasiment assuré d'obtenir cette fonction. Il a été élu à main levée pendant une réunion du conseil. Jean-François Lamour assurera sa fonction de vice-président pendant un an à compter de janvier 2007. Il remplacera le ministre danois des Sports Brian Mikkelsen, qui a obtenu deux mandats de vice-président en 2005 et 2006 mais ne s'est pas représenté à l'élection avant-hier. Le ministre français s'est engagé à travailler au renforcement de l'Agence Mondiale Antidopage, présidée par le Canadien Dick Pound. Agé de 50 ans, Jean-François Lamour fut cinq mois médaillé olympique au cours de sa carrière de sabreur.
Le Basque Iker Flores (Euskaltel-Euskadi), vainqueur du Tour de l'Avenir en 2000, poursuivra sa carrière pour le compte de la nouvelle équipe professionnelle continentale Fuerteventura-Canarias. L'équipe sera dirigée par Vicente Belda, l'ancien patron de la Comunidad Valenciana, destitué après son implication dans l'affaire Puerto. Agé de 30 ans et professionnel depuis 1999, Iker Flores n'avait pas été conservé dans l'effectif de l'équipe Euskaltel après huit saisons passées au sein de l'équipe basque. Deuxième d'étape dans le Tour de France à Saint-Brieuc en 2004, l'Espagnol n'a plus obtenu de résultats probants depuis cette date. Il devra donc rebondir au sein d'une structure plus modeste, dans laquelle il retrouvera notamment Mikel Artetxe, David Belda, David Bernabeu, José-Adrian Bonilla, Danilos Diaz, Manolo Lloret, Adrian Palomares et Antonio Piedra.
L'équipe allemande T-Mobile, qui a fait peau neuve pendant l'intersaison, sera concentrée en stage du samedi 25 novembre prochain au samedi 2 décembre. La première réunion du groupe sportif se tiendra à Lanzarote, en Espagne. Toute l'équipe ne sera pas présente à ce premier stage de préparation à la saison 2007. Seuls quinze coureurs feront le déplacement : Eric Baumann, Lorenzo Bernucci, Marcus Burghardt, Gerald Ciolek, Bernhard Eisel, Linus Gerdemann, Andre Greipel, Giuseppe Guerini, Roger Hammond, Kim Kirchen, Jakob Piil, Marco Pinotti, Frantisek Rabon, Stefan Schreck et
Thomas Ziegler. En revanche, tous les directeurs sportifs seront présents à Lanzarote pour ce stage, qui permettra aux nouveaux coureurs de s'intégrer à l'effectif en marge des premiers entraînements collectifs de l'hiver.
L'Espagnol David Blanco (Comunidad Valenciana), vainqueur cette saison du Tour du Portugal, a décidé de faire marche arrière. Le coureur avait signé un pré-contrat avec la nouvelle équipe espagnole Karpin-Galicia, basée en Galice. Toutefois, il a décidé de ne pas donner suite à ce pré-contrat. "Des raisons personnelles m'ont conduit à demander aux dirigeants de Karpin-Galicia une récession de ce pré-contrat, a déclaré David Blanco dans un communiqué. J'ai reçu de leur part la générosité sur laquelle je savais pouvoir compter en renonçant à poursuivre nos démarches." Le coureur espagnol n'a pas précisé quel avenir il comptait donner à sa carrière. Passé professionnel sur le tard (à 28 ans) en 2003 au Portugal, dans l'équipe Porta da Ravessa, il avait rejoint la Kelme l'année suivante. A 31 ans, David Blanco a terminé 10ème de la Vuelta en 2004 et 7ème du Critérium International en 2005.
Un débat intitulé "faut-il légaliser le dopage ?" s'est tenu samedi dernier à Laval, en Mayenne, en présence notamment des anciens coureurs Christophe Bassons, Jérôme Chiotti et Laurent Roux, des journalistes Pierre Ballester et David Walsh et de l'entraîneur mayennais Antoine Vayer. Plusieurs idées ont été émises, les intervenants n'adoptant pas une position uniforme. "Je suis convaincu que les meilleurs sont les plus malades, a noté dans Ouest-France Jérôme Chiotti, sacré champion de France de VTT en 2001 suite à la prise de produits dopants. Aujourd'hui, les performances n'ont plus aucune crédibilité. Faisons deux fédérations : l'une pour le sport propre, l'autre pour le sport spectacle. Je sais
pertinemment laquelle aura les faveurs, malheureusement." De son côté, Christophe Bassons n'a pas eu peur des mots. "Légaliser d'un côté pour pouvoir lutter et prévenir de l'autre, en concentrant les moyens sur les personnes plus faibles, pourrait être une solution."